Le patrimoine bâti de la Cité scolaire Émile-Zola - Architecte et artistes
Index de l'article
Ces artistes qui ont fait le lycée
Un architecte
Jean-Baptiste MARTENOT (Saint-Seine l'Abbaye 1828 - Rennes 1906)
Fils d'un cordonnier bourguignon, formé à Paris, J-B Martenot fut de 1858 à 1894 l'architecte de la ville de Rennes.
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Portrait de Martenot par Ferdinand Birotheau (1819-1812). Cliché Patrick Merret MBAR |
Deux sculpteurs
Jean-Baptiste BARRE (Nantes 1803 – Rennes1877)
Sculpteur comme son père, Jean-Baptiste Barré vit son talent reconnu par l'obtention du prix du Salon de Paris en 1843. Il habitait Rennes depuis 1830 ; dès 1844, il entreprend de se faire construire une maison néo-renaissance dont il sculpte entièrement la façade (5 quai Chateaubriand). Il a collaboré avec J-B Martenot comme avec les précédents architectes de la Ville (Charles Millardet, Vincent-Marie Boullé), réalisant la statue de la colonne de Juillet (Thabor 1837), les frontons du Palais Universitaire, de l'Hôtel-Dieu, du Lycée impérial... |
Aigle du fronton d'entrée |
Adolphe LEOFANTI (Rennes 1838 – Rennes 1890)
Fils d'un père entrepreneur à qui l'on doit des interventions sur l'église Toussaints, Adolphe Léofanti se forme au contact de J-B Barré et devient un peintre et sculpteur recherché. Au décès de son maître en 1877, il hérite de ses chantiers [y compris celui de sa propre maison à l'angle du bd de la Liberté et de la rue du Ml Joffre, anciennement rue du champ de Mars, dont l'architecte est Martenot]. C'est ainsi qu'il devient le sculpteur de la chapelle du lycée et de l'aile de jonction qui y conduit.
En 2000, les figures des frontons cintrés de cette aile de jonction — très détériorées — ont été réinterprétées avec talent par M. Alain HUART, sculpteur de l'entreprise SNPR chargée de la rénovation. A Thépot, EDC n°41, p. 10-11. |
Enfant studieux |
Un maître-verrier
Gabriel LOIRE (Pouancé 1904 – Chartres 1996)
Né dans une famille de tanneurs, il fait ses études à Angers. Il y rencontre le travail du verre auprès de George Merklen qui l'encourage à soutenir une thèse sur le vitrail en 1924. Dès 1926, il travaille à Chartes chez Charles Lorin. Vingt ans plus tard il y fonde ses propres ateliers (aujourd'hui dirigés par ses petits enfants). La France est le pays qui compte le plus de réalisations (environ 450, dont 11 en Ille et Vilaine) mais l'œuvre est international. Gabriel Loire s'est éteint en 1996 mais ses vitraux continuent à diffuser et diffracter la lumière sur les cinq continents. G. Loire et ses œuvres en Ille-et-Vilaine
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Vitraux de la chapelle |
Lire :
Jean-Yves Veillard, Rennes au XIXè siècle, architectes, urbanisme et architecture, Editions du Thabor, Rennes,1978.
Charles Pratt , Jean Pratt, Gabriel Loire, les Vitraux, Centre international du vitrail, 1996
« Ateliers Loire » : www.ateliers-loire.fr