Jean-Baptiste MARTENOT (Saint-Seine l’Abbaye 1828 -Rennes 1906)
Fils d’un cordonnier bourguignon, formé à Paris, J-B Martenot fut de 1858 à 1894 l’architecte
de la ville de Rennes.
La construction du lycée (1859-1899), à laquelle il
s’attacha avec talent, occupa donc l’ensemble de sa vie
professionnelle concurremment avec des dizaines d’autres
réalisations. Citons parmi ses autres chantiers la
restauration du beffroi de l’Hôtel de Ville et du théâtre, la
construction de la faculté des Sciences et du Palais du
Commerce, celle des serres du Jardin des Plantes et des
Halles sur les Lices, sans oublier le projet d’adduction
d’eau de la Ville.
Portrait de Martenot par Ferdinand
Birotheau (1819-1812). Cliché
Patrick Merret MBAR

Jean-Baptiste BARRE (Nantes 1803 – Rennes1877)
Sculpteur comme son père, Jean-Baptiste Barré vit son talent reconnu par l’obtention du prix du Salon de Paris en 1843. Il habitait Rennes depuis 1830 ; dès 1844, il entreprend de se faire construire une maison néo-renaissance dont il sculpte entièrement la façade (5 quai Chateaubriand). Il a collaboré avec J-B Martenot comme avec les précédents architectes de la Ville (Charles Millardet, Vincent-Marie Boullé), réalisant la statue de la colonne de Juillet (Thabor 1837), les frontons du Palais Universitaire, de l’Hôtel-Dieu, du Lycée impérial…

Adolphe LEOFANTI (Rennes 1838 – Rennes 1890)
Fils d’un père entrepreneur à qui l’on doit des interventions sur l’église Toussaints, Adolphe Léofanti se forme au contact de J-B Barré et devient un peintre et sculpteur recherché. Au décès de son maître en 1877, il hérite de ses chantiers [y compris celui de sa propre maison à l’angle du bd de la Liberté et de la rue du Ml Joffre, anciennement rue du champ de Mars, dont l’architecte est Martenot]. C’est ainsi qu’il devient le sculpteur de la chapelle du lycée et de l’aile de jonction qui y conduit.
En 2000, les figures des frontons cintrés de cette aile de jonction — très détériorées — ont été réinterprétées avec talent par M. Alain HUART, sculpteur de l’entreprise SNPR chargée de la rénovation.
A Thépot, EDC n°41, p. 10-11.

Gabriel LOIRE (Pouancé 1904 – Chartres 1996)
Né dans une famille de tanneurs, il fait ses études à Angers. Il y rencontre le travail du verre auprès de George Merklen qui l’encourage à soutenir une thèse sur le vitrail en 1924. Dès 1926, il travaille à Chartes chez Charles Lorin. Vingt ans plus tard il y fonde ses propres ateliers (aujourd’hui dirigés par ses petits enfants). La France est le pays qui compte le plus de réalisations (environ 450, dont 11 en Ille et Vilaine) mais l’oeuvre est international. Gabriel Loire s’est éteint en 1996 mais ses vitraux continuent à diffuser et diffracter la lumière sur les cinq continents..
