Bouteille électrométrique de Lane

N° d’inventaire : 103

Fonction : comparer la puissance électrique de différentes machines électrostatiques.

Description :Cet appareil est composé d’une bouteille de Leyde (voir la fiche correspondante) et d’une tige (nv) horizontale en laiton éventuellement graduée. Les boutons (m) de la bouteille et (n) de la tige se font face. Ils peuvent être plus ou moins rapprochés. Pour cela, la tige (nv) coulisse dans une sphère métallique fixée au sommet d’une colonne(a) en verre, et peut être immobilisée à l’aide d’une vis.
Dans certains modèles, l’extrémité inférieure de la colonne, garnie de laiton, peut se mouvoir dans une rainure métallique.
L’armature externe de la bouteille de Leyde repose sur un plateau de laiton qui et communique avec la gaine métallique inférieure de la colonne (a) ou bien est munie d’un crochet ou d’un bornier.
L’ensemble est monté sur un plateau en bois.

Mode opératoire : on relie la tige (a) au sol et le bouton (m) à l’un des pôles de la machine électrique dont on veut connaître la puissance électrique, l’autre pôle étant relié à la terre. Suivant les modèles, une chaine supplémentaire peut être nécessaire pour relier l’armature extérieure de la bouteille au sol.
On approche progressivement la boule (n) de la boule (m). On constate alors qu’en deçà d’une certaine distance, des étincelles sont produites. Moindre est la distance entre les deux boules, plus le nombre d’étincelles est important. Le jaillissement de ces étincelles successives s’explique en considérant qu’en deçà d’une certaine distance le potentiel entre les deux boutons (n) et (m) devient assez grand pour vaincre la résistance de l’air et permettre aux électrons de traverser cette couche d’air, d’où l’étincelle.
(Textes et schéma ASEISTE)