Skip to content

Un amélycordien sous la Coupole
« Voilà qui n’est pas un scoop », pensez-vous, en reconnaissant ci-dessous la photo de Pascal Ory prêt à saisir la parole qu’on vient de lui donner. Cela fait, effectivement, un an (4 mars 2021) qu’au mitan des hautes eaux de la deuxième vague de la pandémie, Ouest-France nous l’a annoncé pour notre plus grand plaisir : l’Académie Française venait d’élire Pascal Ory au 32è fauteuil, celui de François Weyergans, décédé en mai 2019.
Moins de 15 jours plus tard, grâce à la collaboration de Jean-Alain Le Roy, Jean-Noël Cloarec, Bernadette Blond et Bertrand Wolff cette « Actualité » réjouissante faisait le grand titre de la page d’accueil de notre site, enrichi pour l’occasion d’un texte, d’un portrait du nouvel Immortel, de photos de classe, d’affiches de conférences. Ces documents s’y trouvent toujours mais ils ont été complétés depuis par un essai passionnant de Jacques Chérel, historien, condisciple de Pascal Ory au lycée Chateaubriand (avenue Janvier) et à la faculté des lettres de Rennes, lequel, évoquant « la double mémoire de ce passé commun (1965-1969) » brosse de fait un tableau bien plus vaste du Rennes lycéen et étudiant de ces années-là.
La Lettre d’information numérique de juin [Monsieur l’académicien remarquera que nous nous gardons de dire Newsletter], cette lettre donc, rédigée par Bertrand Wolff et Bernadette Blond à l’intention des membres de l’Amélycor, revenait sur l’information en insistant davantage sur l’oeuvre foisonnant de l’historien Pascal Ory et sur les six conférences qu’il a données aux « Jeudis de l’Amélycor ». Par retour celui-ci répondait, soulignant cependant l’oubli d’un des titres auxquels il tient, celui de Régent du Collège de ‘Pataphysique : « Ton message et le texte de Bernadette Blond me vont droit au coeur.
La liste de mes conférences amélycordiennes ravive de bons et beaux souvenirs. J’ignore, pour l’instant, si je suis le premier ancien élève du Lycor à entrer à la Française – si l’on ne met pas Chateaubriand dans la catégorie « Lycée » ; mais on peut sans doute le mettre dans la catégorie « Collège »…-.
Vous allez sans doute m’éclairer.
En attendant, je suis fier d’être le troisième membre du Collège de ‘Pataphysique à y siéger, après René Clair et Eugène Ionesco.
Bien à vous, en Faustroll. »
Pascal Ory, de l’Académie française.
« De l’Académie française », du titre, l’élu peut déjà se prévaloir. Sur le site de l’Académie il a deux fois sa photo dans une case : en 1è page en compagnie de ses 34 collègues, et en page « fauteuil 32 » à la suite de ses 21 prédécesseurs. Nous sommes impatients de l’y voir « en habit vert ».
Pour cet anniversaire, nous avons choisi d’illustrer cette page par deux documents qui évoquent la magistrale conférence de 2007, au cours de laquelle Pascal Ory, s’appuyant sur l’exemple d’Alfred Jarry nous a montré « comment devenir un génie en dix leçons ». Constatons qu’inspiré par la théorie générale du génie qu’il enseignait alors, notre ami est en passe de rejoindre, voire de dépasser, la renommée de son prédécesseur au lycée de Rennes. Il s’est même astucieusement dispensé de la pénible étape numéro 7 en s’arrangeant pour devenir immortel.

A.T.

Académie française
Écho des Colonnes, ÉdC-61
Back To Top