2022-2023 : Bilan d’une année de recensement
Planches d’histoire naturelle par Gérard LE COROLLER
Cartes de géographie et d’histoire par JEAN-YVES QUEUTEY
I – Planches pédagogiques de Sciences Naturelles
L’Amélycor a poursuivi son travail d’inventaire et de préservation du patrimoine en s’intéressant aux planches
pédagogiques d’abord stockées au Laboratoire de Sciences naturelles puis dans les caves de l’établissement.
Le travail effectué avec l’aide de Pascale Chuberre et de Jean-Paul Paillard, a permis d’inventorier 121 planches.
Les principaux éditeurs de ces planches sont, par ordre chronologique, Achille Comte1, puis à partir de 1871,
Emile Deyrolle, héritier de la maison du même nom, qui utilise les talents d’auteurs variés. Plus récentes, les planches
réalisées par Paul Sougy pour les Établissements Auzoux datent du second XXe siècle2.
Ce sont les seules qui soient majoritairement en bon état. Les planches d’Achille Comte dont l’usage a été
intensif et qui ont pâti de conditions de conservation inadéquates, sont les plus dégradées. Le matériel de la maison
Deyrolle, qui n’est pas daté mais qui est plutôt dégradé lui aussi, pourrait être assez ancien.
La restauration de ces planches est possible. Toutefois, les devis que nous avons fait réaliser sont très élevés.
Nous sommes à la recherche de mécènes institutionnels ou privés pour nous aider à conserver ce patrimoine du Lycée de
Rennes.
G. Le Coroller
I – Cartes murales
Bilan initial de l’inventaire au 20 septembre 2023
Ce premier inventaire laisse un total de 389 pièces ou cartes soit 777 cartes ou planches : la terminologie reste peut-être à établir (chacune est faite d’un recto et d’un verso sauf une carte allemande qui ne comporte qu’une face). Une majorité porte le ou les noms d’une cinquantaine d’auteurs dont certains enseignèrent au Lycée.
Eléments répertoriés sur fichier Excel
Le répertoire comporte un numéro d’inventaire, une date (mentionnée, estimée ou absente), un sujet (Géographie : France/France régions, Europe, Afrique, Asie, Océanie, Monde. Histoire : une période (ancienne, médiévale, moderne, contemporaine), un titre, le titre des « cartons », l’auteur (40 sur 777 ne sont pas mentionnés), l’éditeur, la collection, le numéro de la collection, l’état de la pièce (bon, moyen, abîmé).
Il permet de trier et de filtrer pour chaque rubrique. Chaque pièce (389) est répertoriée par la mention d’un recto (389) et d’un verso (389 bis) Enfin, Excel permet d’insérer des onglets de commentaires là où nécessaire (état, auteurs etc.)
L’intérêt de la collection de Zola
Elle l’emporte sur celle présentée par l’Université de Québec (32 cartes), par la cartothèque de l’Université de Lille (48), par l’Université d’Artois (196 dont beaucoup proviennent de l’ancienne Ecole Normale) et sans doute moins que celle de la Sorbonne qui affiche « 500 environ » cartes murales mais non numérisées à la différence des autres cartothèques mentionnées. Il ne s’agit évidemment pas là d’une étude sur l’intérêt de la collection du Lycée mais d’un simple sondage quantitatif.
La variété des cartes répertoriées augure bien de son intérêt qualitatif : une carte de l’Amérique latine porte un carton des frontières françaises d’avant 1914/1918 ; nombre de cartes géographiques – dont celles des anciennes colonies – sont devenues des cartes historiques …
Par ailleurs, il existe un GIS (Groupement d’Intérêt Scientifique) dont fait partie la Sorbonne et qui pourrait nous intéresser.
Que faire ensuite ?
Il reste à établir un inventaire qualitatif (les pièces en double, en triple etc.) et à les sélectionner selon l’état de
conservation.
Il reste ensuite à numériser les cartes pour les rendre commodément accessibles.
Il reste enfin, à les stocker dans des meubles ad hoc tout en procédant à l’échange des doublons inutiles contre des cartes qui pourraient compléter la collection.
La numérisation et les échanges feraient sortir ces restes de la cave où elles gisent et de la poussière qui les recouvre, pour les faire revivre.
J-Y Queutey